Portrait de Tommy

Portrait de Tommy (coq)

« Tommy » – vendue
24 po x 30 po
Acrylique sur papier marouflé sur bois

Un montant correspondant à 40 % du prix de vente sera remis à la SPCA de Montréal.

Toutes les toiles vendues sont accompagnées d’un certificat d’authenticité signé par l’artiste. Pour acheter, visitez la boutique en ligne.

L’histoire de Tommy

Tommy n’avait que deux semaines lorsqu’il fut trouvé dans la rue, errant, en plein hiver et confié à la SPCA de Montréal. L’équipe, qui crut d’abord avoir trouvé un bébé dindon, réalisa qu’il s’agissait plutôt d’un coq dès l’apparition de sa crête rouge écarlate.

Les semaines passèrent et Tommy prit sa place au sein de l’organisme en charmant les membres de l’équipe. Il devint même une vedette sur les médias sociaux. Des milliers de personnes purent voir le petite coq tenter de faire cocorico (en faussant adorablement) ou voler des bouchées du repas de la directrice du refuge, Élise Desaulniers. Pendant plusieurs mois, Tommy passait chaque matin dans la salle d’adoption des chats pendant le ménage quotidien, puis chaque après-midi dans le bureau d’Élise. Il apparut même avec cette dernière à l’occasion de galas et d’allocutions, devant vite mascotte de la SPCA de Montréal et égérie du combat en faveur du bien‑être animal.

Chaque année, près de 170 millions de coqs et de poules sont élevé(e)s pour leur chair au Québec. S’ajoutent plus de cinq millions de poules pondeuses, sans parler des poussins mâles broyés à la naissance parce qu’ils sont jugés inutiles par l’industrie de l’œuf. Les conditions d’élevage intensif et d’abattage sont réglementées, mais beaucoup de cas de cruauté sont régulièrement relevés et dénoncés malgré tout. À la SPCA de Montréal, tous les animaux sont traités sur un pied d’égalité tandis que l’organisme lutte quotidiennement pour qu’il en soit de même partout au Québec.

Récemment décédé, Tommy était un coq très spécial. Un Bantam nain, il tenait dans une main. Et comme il avait grandi avec des humains, il était particulièrement sociable, avec sa personnalité propre ainsi que ses préférences et habitudes bien à lui. Toujours de bonne humeur, il adorait être entouré de gens, prenant place au centre de la table de réunion et se frottant contre les mains de tous et de toutes pour être caressé. Animé par un constant désir d’attention, il hurlait lorsqu’il était laissé seul.

Tommy a passé ses derniers temps dans la campagne, où il pouvait socialiser avec des gens, mais aussi avec d’autres animaux. Il recevait des visites régulières de personnes avec qui il avait tissé des liens lors de ses mois passés au sein de la SPCA de Montréal.

Élise Desaulniers (SPCA Montréal) avec Tommy le coq
Crédit photo : Marie-Ève Fraser

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