Chaque œuvre signée Ariane Bilodeau commence avec de simples morceaux ou feuilles de papier. Ce sont eux qui – une fois peints, découpés et marouflés sur toile ou bois – servent de fond, voire de sujet, aux œuvres de l’artiste. Lorsqu’on regarde de près, on peut souvent remarquer des mots, des lettres ou des dessins, car l’artiste adore recycler ou utiliser des morceaux de papier qui ont une signification pour elle – ou un lien avec l’œuvre. Les papiers sont parfois créés et peints avec une idée précise en tête, mais ils naissent aussi souvent du simple désir de jouer avec les couleurs.
On demande souvent à l’artiste s’il ne serait pas plus simple de peindre les fonds directement sur la toile. C’est probablement vrai, mais il serait ainsi impossible d’obtenir l’effet à la fois géométrique et fluide, texturé et lisse, que l’artiste aime tant.
Une fois le fond terminé, l’artiste travaille son sujet en toute simplicité, privilégiant les noirs et les blancs transparents – qui viennent contraster avec la toile de fond, sans jamais l’écraser. Elle centre sa pratique sur les portraits d’animaux de refuges et sanctuaires locaux et étrangers. Chaque portrait est accompagné de l’histoire de l’animal, un récit factuel et poignant servant à sensibiliser et éduquer, ainsi qu’à susciter une prise de conscience ou à fournir une piste de réflexion.
Dans un souci de refus de l’exploitation animale, les œuvres signées Ariane Bilodeau sont toutes 100 % véganes.
Marouflage de papiers sur toile